Un bébé, tout de suite, vite !
C’est une épidémie. je n’entends plus que ça. Les femmes de mon âge (c’est-à-dire un âge presque “avancé”), mes copines, mes voisines, mes cousines. Toutes se réveillent (tard) et veulent un bébé (tout de suite). Et oui, l’horloge biologique est là, implacable, immuable. Silencieuses et sournoises les années passent et l’absence d’enfant se fait ressentir de plus en fort. Les progrès de la médecine ont beau être fulgurants, les chiffres sont là, les chances de tomber enceinte diminuent terriblement après 30 ans, et plus encore après 35. Que dire de toutes ces femmes qui veulent un bébé à tout prix après 40 ans. Rien, il n’y a rien à dire car on ne juge pas. On constate cependant la détresse dans laquelle se trouvent ces femmes. La pression sociale associée à l’impatience du test positif est un cocktail détonant qui peut en faire flancher plus d’une. Alors comment fait-on quand on veut un bébé? La question paraît naïve, mais elle est devenue un véritable sujet.
Se détendre, laisse faire
J’ai eu trois enfants le plus simplement du monde, alors sans doute ne suis-je pas forcément la mieux placée pour parler de problèmes de fertilité. Pourtant il me semble que la zénitude dont nous avons fait preuve mon maris et moi, a été un élément décisif dans la conception de nos enfants. Car l’esprit et le corps sont intimement liés. Ce lien est si fort que nous n’en maîtrisons qu’une très faible partie. C’est d’ailleurs à cet égard, mais je digresse, que la pratique régulière du yoga trouvera sa place dans la vie de chacun, car elle permet de reconnecter nos corps déconnectés de nos esprits. J’en parlerai certainement dans un article à venir.
Je disais donc, laisser faire, ne pas se crisper. Ne pas passer sa vie sur les forums, ne pas compter les jours de son cycle frénétiquement. Mais observer son corps tout simplement.
Observer sa glaire cervicale
N’avez-vous pas remarqué qu’au moment de l’ovulation, une glaire épaisse qui ressemble à du blanc d’œuf souvent très dense fait son apparition? Elle signe à coup sûr la période d’ovulation.
Etre attentive à sa libido
la nature est décidément très bien faite. Nous sommes nombreuses à voir notre libido grimper en flèche au moment de l’ovulation. C’est quand même sacrément bien réfléchi tout ça non?
Garder une sexualité naturelle et épanouie
Il n’y a pas meilleur tue l’amour que l’amour programmé calculé minuté. Respirez et écoutez vous. Si bébé tarde à pointer le bout de son nez, le stress de l’attente associé à une sexualité contrôlé et minuté font mauvais ménage. La conception de votre enfant ne doit pas venir une source de conflit dans l’intimité du couple. On constate d’ailleurs hélas beaucoup de couples qui essaient de concevoir et qui rencontrent des difficultés explosent face à cette situation. Les perturbations que subit la sexualité de ces couples n’y est pas pour rien.
Ne pas se donner des objectifs trop ambitieux
On a l’habitude de tout programmer dans nos vies, de tout planifier. Hélas Dame Nature ne se dompte pas si facilement et on ne peut pas caler la naissance d’un bébé aussi facilement qu’une fête d’anniversaire. La moyenne pour un premier enfant pour une femme en âge de concevoir est de 6 mois d’attente environ. On commencera à s’inquiéter au bout d’un an… Donc on respire, on ne planifie pas la naissance de ses enfants comme on cale des rendez-vous chez le dentistes. On laisse faire la nature et surtout on ne s’inquiète pas trop vite.
Courbe de température et test d’ovulation
Super efficace ces deux techniques permettent de repérer le moment de votre ovulation de manière fiable. Ces dernières permettent également de repérer une absence d’ovulation (on appelle ce phénomène une anovulation).
Mon avis sur la question (qui n’engage que moi). Ces deux méthodes devraient être évitées au début du processus car elles “médicalisent” la conception et mettent une certaine pression sur le couple. De la légèreté que diable 🙂